L'ingérence saoudienne, à Bahreïn, crime de guerre ou non
Le porte-parole des révolutionnaires du mouvement du 14 février qualifie l'ingérence saoudienne, à Bahreïn, de crime de guerre et de crime contre l'humanité.
"La présence des troupes saoudiennes, à Bahreïn, est une occupation tyrannique et une violation de la souveraineté d'un Etat indépendant", a affirmé Abdel Raouf al-Chayeb, au micro d'Al Alam. Le porte-parole du mouvement ne croit guère, non plus, à la version avancée par les autorités de Manama, comme quoi ce sont elles qui auraient appelé à une intervention militaire du "Bouclier de la péninsule", à Bahreïn : "Le régime des Al-e Khalifa a perdu toute légitimité, et le peuple bahreïni en réclame le départ, ni plus, ni moins". Al-Chayeb a évoqué, ensuite, l'accusation, ô combien mensongère, d'une incitation étrangère, comme principal mobile de la révolution. "Le rapport de la commission d'enquête de Charif Bassyouni rejette, catégoriquement, cette allégation saoudienne. Aucun pays étranger ne s'est ingéré, à Bahreïn, si ce n'est l'Arabie saoudite. Ni l'Iran, ni aucun autre pays, n'ont incité les Bahreïnis à s'insurger. Notre révolution a un caractère national et pacifique et ne répond à aucune considération religieuse et ethnique. C'est une révolte contre la tyrannie des Al-e Khalifa".
Source:irib